mercredi 24 mai 2023






Printemps 2023 dans les Pyrénées Orientales,

journée de dédicaces  avec Sylvie Joubert (à gauche), directrice de Skryptia Ed.





dimanche 19 décembre 2021

 Excellente émission de 2 heures          

Le vétérinaire médiatisé, Cyril HUE, (vétérinaire au Centre de Recherche sur les Mammifères marins de La Rochelle puis au Zoo de La Flèche depuis 21 ans) en discussion avec le médium David SABAT.

                                                               




vendredi 17 décembre 2021

        LA  COMMUNICATION  ANIMALE  INTUITIVE     

                                    Enjeux sociétaux                                                                               


    Du rôle social de la CAI au livre de Fabienne Maillefer,
« Accompagner les animaux en fin de vie » (Editions Véga - 2021)

 

Le grand public connaît l’éthologie, le comportementalisme et la médecine vétérinaire, mais il s’ouvre depuis quelques décennies à d’autres façons, subtiles et non mentales, d’envisager la relation animal-humain. En une quarantaine d’années, la communication animale intuitive (CAI), également appelée communication inter-espèces, explose et retrouve ses lettres de noblesse. Je dis bien « re »trouve car il s’agit d’une reliance hors d’âge et intemporelle entre l’homme et l’animal, qui fut mise au second plan par les aléas de l’Histoire occidentale, notamment les guerres successives, le cartésianisme triomphant, l’intellectualisme des Lumières puis l’industrialisation exacerbée de la modernité.

Une forme singulière de communication avec l’âme animale émerge grâce à cette discipline accessible à tous. Incontestablement, et même si beaucoup de travail d’information reste à faire, la communication animale intuitive impacte les personnes appelées par son enseignement, elle touche tous les milieux sociaux. Si les femmes s’intéressent massivement à la CAI, les hommes y sont aujourd’hui de plus en plus présents ; quant aux vétérinaires, certains se forment à cette pratique puis l’exercent dans le cadre de leur profession, officiellement ou officieusement.

La communication animale intuitive fut parfois appréhendée, par les observateurs sociaux, comme une mode éphémère ou bien comme le signe de la montée d’un irrationalisme de masse à la solde de quelques figures de la cause animale et du végétarisme… Mais il n’en est rien ! Cette analyse est superficielle et erronée, il convient d’aller plus en profondeur si l’on veut comprendre la raison d’être, la fonction sociale et l’enjeu de cette discipline émergente.

En réalité, le succès de la communication animale intuitive est pérenne et ne se dément pas. Année après année, elle occupe le terrain sous forme de conférences, de stages, d’ouvrages, d’émissions radio ou télévisuelle, d’écoles, de formations, de partenariats avec des zoos ou haras, d’entreprises ou sociétés s’érigeant autour de ce concept animalier, etc. La CAI n’est donc pas une mode éphémère, elle est plutôt l’indicateur d’un changement des mentalités, des comportements et des projections. Elle est un signe des temps indiquant qu’un déplacement du champ de conscience est à l’œuvre, tant à l’échelle de la conscience individuelle que collective.

Mais qu’est-ce qui se déplace ? Qu’est-ce qui change ? Principalement notre positionnement anthropocentrique, c’est-à-dire le fait de voir l’humain comme l'entité centrale la plus significative de l'Univers. Selon cette conception anthropocentrique largement entretenue ces derniers siècles, la Nature n’est jamais appréhendée comme un partenaire avec lequel nous sommes potentiellement en résonance, mais comme une ressource naturelle à disposition : elle est ce qu’on lui prend, tant en matière de minéraux, de végétaux que d’animaux... Point à la ligne ! Cette exploitation de la Nature, au dessus de laquelle se trouve l’homme, perdure jusqu’à ce qu’émerge une autre façon de voir le monde, la planète. Dans ce monde renaissant, l’humain commence doucement à concéder quelques droits à la Nature et, par cet acte, il relativise sa position centrale. Que se passe-t-il ?

D’une part, l’humain s’envisage désormais comme un être vivant faisant partie d’un environnement également vivant, voire intelligent. D’autre part, il devient le sujet d’interactions avec d’autres espèces et/ou formes conscientes : ces interactions pouvant être sensorielles ou extrasensorielles, visibles ou non. Nous commençons scientifiquement à admettre que l’humain interagit avec les minéraux, les végétaux, les animaux et même des formes de conscience non humaines dont nous ne comprenons pas grand-chose à ce jour.

 

L’intelligence du coeur aidée de l’intelligence mentale du cerveau (le coeur est pourvu de récepteurs et neurotransmetteurs et s’établit un dialogue constant entre les fibres nerveuses du coeur et certaines structures cérébrales), font entrevoir l’idée que notre espèce pourrait bien n’être au centre de rien, même si cela blesse notre ego qui, lui, entre en résistance face à cette réalité ! Ni supérieure ou inférieure à d’autres espèces, se pourrait-il que la nôtre soit tout simplement en interaction avec multiples espèces en amont et en aval d’elle-même, telle une chaîne où chacun joue son rôle, mais où aucun n’est plus important que l’autre ? Cette question met à mal la vision pyramidale, selon laquelle la hiérarchie et les niveaux de pouvoir sont la règle. Si cette règle demeure, puisqu’elle structure l’organisation de nos sociétés, elle pourrait bien être aussi un leurre primitif entretenu depuis des lustres par nos cultures, au bénéfice de quelques-uns.

 

Dans ce contexte de modification de l’angle de vue, la CAI m’apparaît comme un indicateur très significatif de ce déplacement de la conscience, mais elle n’est pas la seule. Je pense notamment à l’ufologie (les phénomènes ovnis) ; il n’est pas anodin que la CAI rencontre un succès grandissant auprès des populations pratiquement au même moment où l’ufologie se popularise, au moment où l’on voit ses associations se démultiplier à travers le monde et exercer des pressions, alors que leurs deux objets d’étude n’ont évidemment rien à voir a priori !

Selon une perspective sociologique que je soutiens depuis des années, ces deux disciplines m’apparaissent comme deux puissants indicateurs sociaux du déclin de l’anthropocentrisme, voire deux leviers majeurs de son déclin : d’un côté, une partie de l’humanité prend conscience de sa résonance et de sa connexion d’âme (non locale) avec l’animal, de l’autre, l’humanité témoigne et montre que d’Autres consciences, échappant à la localité de l’espace et du temps, interagissent et communiquent avec nous. Il y a donc une dynamique commune, profondément initiatique, s’incarnant autour de deux thèmes différents. La CAI a attiré massivement les femmes au début, tandis que l’ufologie était très majoritairement constituée d’hommes au départ, mais dans les deux cas ces disciplines se positionnent intellectuellement, pratiquement et intuitivement, aux antipodes de l’anthropocentrisme.


Une transformation du lien que nous tissons avec la Nature est à l’œuvre dans nos sociétés. Les personnes ayant pris le temps de s’informer des théories et pratiques de la CAI et du rôle qu’elle joue déjà auprès de certains acteurs sociaux (propriétaires d’animaux, haras, zoos, vétérinaires, cirques, etc.), savent bien que son développement n’a rien à voir avec un irrationalisme de masse, mais avec un changement de paradigme et d’angle de vue. Changer de paradigme, c’est changer de modèle de société et de représentation du monde, à l’extérieur comme à l’intérieur de soi ; c’est aussi modifier la perception que nous avons de la vie et de la mort.

Avec ou sans le consentement des institutions, via diverses formes d’engagements, la personne exprime actuellement son désir d’intégrer autrement l’animal dans les affaires de la Cité. Celui-ci n’est pas simplement un objet dont on dispose comme on veut, mais un être vivant conscient, aimant, souffrant, ayant des émotions, un être soumis comme chacun d’entre nous à la naissance et au trépas, un être spirituel aussi.

Or, pour que cette compréhension de l’animal entre pleinement dans la Cité des hommes et dans leur vie quotidienne, pour que l’animal, quel qu’il soit, domestique ou sauvage, puisse y vivre et y mourir dans une plus grande dignité et pour que l’humain sache comment cohabiter avec lui, il est besoin de personnes capables de nous parler de l’âme animale. Nous avons fort heureusement des interprètes animaliers proposant au grand public des ouvrages sérieux et complets, bâtis sur des années d’expérience, comme celui-ci : « Accompagner son animal en fin de vie », qui est une clé d’entrée dans l’espace sacré de la cohabitation animal-humain. Cet ouvrage de Fabienne Maillefer est ce qui se fait de mieux en matière pédagogique. Elle dévoile, étape après étape, la façon de s’y prendre lorsque notre animal quitte ce monde, alors que nous sommes submergés par l’émotion, très fragilisés par la situation et tentés d’aller trouver à l’extérieur de nous une solution « clé en main ».

Son expérience personnelle ainsi que sa formation professionnelle autour de l’accompagnement de fin de vie, tant humain qu’animal, associées à une écriture simple, font de cet ouvrage un outil de référence où se mêlent au fil des pages bienveillance et rigueur. Ce livre instructif est incontournable pour toute personne souhaitant comprendre ce qui se joue autour de la vie et de la mort d’un animal, pour celui ou celle qui veut se rapprocher de ce dernier, préparer son grand départ vers une autre dimension et accueillir en soi ce deuil prévisible. Pédagogie, méthode, empathie, déontologie et spiritualité font bon ménage dans cet ouvrage, ce qui n’est pas une mince affaire pour un auteur… Cocktail réussi, si je puis dire !

Tel un guide, à la fois pratique et sensible, enrichi de plusieurs exemples illustrant avec émotion et pudeur les propos de l’auteure, il est certain que ce livre sera apprécié par les personnes se sentant désemparées face à la vieillesse et la douleur d’un animal. Il s’avérera également d’une grande aide pour les propriétaires d’animaux se demandant que faire avant, pendant et même après le décès lorsque le compagnon non humain a quitté la matière. Loin de tout pessimisme ambiant, je tiens à souligner combien ces pages sont empreintes d’une belle philosophie de vie et d’une spiritualité dégagée de toute religion. « Accompagner son animal en fin de vie » met à disposition des lecteurs un savoir-faire et un savoir-être dans la relation à l’animal en partance, basés sur un art du compromis entre action et lâcher prise face à l’inévitable mort.

A l’écart de toute prétention scientifique, et pourtant habitée par un esprit de recherche que j’apprécie particulièrement, l’auteure de ce bel ouvrage nous invite à concevoir l’accompagnement des animaux en fin de vie comme un art de la connexion, mais un art soumis à des règles précises. Les chapitres successifs abordent précisément les règles à observer lors de l’accompagnement d’un animal en fin de vie, également les pièges à éviter… Et ils sont nombreux !

Prenons trois règles majeures évoquées par l’auteure, valables pour le néophyte autant que pour l’interprète animalier confirmé : la première est d’avoir conscience de ses propres filtres et croyances avant toute communication animalière, la seconde consiste à ressentir que l’accompagnement d’un animal se fait principalement avec le cœur, la troisième, que la communication intuitive avec un animal se développe par la pratique, c’est-à-dire en fonction du temps que l’on y consacre. Autrement dit, il ne suffit pas de s’autoproclamer interprète animalier pour l’être, car certaines étapes doivent être validées par l’expérience.

Ce souci protocolaire, corrélé à l’esprit fécond du doute scientifique, est l’apanage des chercheurs et des enseignants, il est omniprésent chez Fabienne Maillefer. En effet, que l’on parle de connaissance empirique (médicale) ou intuitive de l’animal (CAI), il est toujours souhaitable de s’appuyer sur une méthode et des protocoles, car ce sont eux qui confèrent fiabilité et légitimité à une discipline. Cela étant dit, les méthodes et protocoles appliqués en sciences exactes, sciences humaines et sciences intuitives ne sauraient être les mêmes, étant donné que nous sommes en présence de trois expériences ou « terrains » différents (voire dimensions)… Mais ceci est un autre débat.

Un questionnement épistémologique (logique de la connaissance et constitution des connaissances) est en cours en CAI, je pense qu’il s’affinera et s’affirmera dans le temps, au moins sur deux questions : d’une part, quels critères retenir pour valider la connaissance intuitive en général et dans le cas de la communication avec les animaux en particulier. D’autre part, quel est le positionnement de la communauté des interprètes animaliers face aux multiples pratiques complémentaires (médecine vétérinaire, homéopathie, naturopathie, ostéopathie, lithothérapie, soins énergétiques, thérapie quantique, comportementalisme, éthologie, etc.)… Au fait, existe-t-il une communauté homogène des interprètes animaliers  ?

Compte tenu de son expérience, de son sens de la méthode, de son accueil des pratiques complémentaires, de son souci déontologique, de son aptitude pédagogique, puisqu’elle dirige déjà une école de formation à la CAI, il ne fait aucun doute que Fabienne Maillefer a son mot à dire et un rôle à tenir dans ce débat scientifique en cours et en devenir. Un tel débat permettra par ailleurs de repérer puis d’écarter les opportunistes ou les mythomanes squattant cette discipline, et dont les pronostics peuvent avoir des conséquences désastreuses sur le bien-être d’un animal, notamment lorsqu’ils conseillent ou déconseillent l’euthanasie en jouant les faux prophètes.

La CAI est une discipline naissante ayant ses « maîtres » à penser, ses théories, ses méthodes, ses enseignants et quelques écoles. Espérons que les prochaines décennies permettent à ceux et celles qui y consacrent leur vie d’obtenir une reconnaissance officielle et institutionnelle sans ambiguïté. Espérons et appelons de nos vœux l’ouverture de nombreuses chaires universitaires lui étant dédiée ainsi que le déploiement de son enseignement dans les cursus scolaires, chez les petits comme chez les grands. Espérons que la communication animale, encore marginale et rare dans les écoles vétérinaires, y prendra à l’avenir une place légitime et, plus généralement, dans tous les lieux où la vie et la mort des animaux sont présentes. Un long chemin reste à parcourir au vu de la lenteur des institutions et des habitudes collectives, mais l’ouvrage « Accompagner son animal en fin de vie » participe assurément de cet effort et de cette espérance.

 

Sylvie JOUBERT / www.sylvie-joubert.fr
Sociologue, auteure, 
Présidente de l’association « Fil de Conscience »  /  www.fildeconscience.fr


mardi 19 mai 2020





CONSCIENCE ANIMALE

Un cas parmi d'autres d'intelligence et d'empathie. Cela se passe en Inde, un singe s'est  électrocuté, son congénère réagit immédiatement et fait ce qu'il faut physiquement pour le réanimer.  

Regardez ce qu'il se passe !  

mercredi 26 février 2020



SECOND EXTRAIT
Le lévrier n’est pas un objet, mais une personne non humaine, il est un être vivant comme nous, bien que différent. À ce titre, nous avons un devoir moral à son égard, car c’est notre espèce qui l’a mis dans cette terrible situation. L’aider à se sortir de l’enfer espagnol est aussi une façon, pour nous-mêmes, de ne pas se laisser impressionner par un archaïsme qui ne débouche sur rien de constructif pour nos sociétés, à l’image des divers extrémismes et intégrismes explosant aujourd'hui à peu près pour les mêmes raisons, mais dans des contextes historiques et culturels différents.
Le monde actuel a besoin d’espoir, il cherche à se recréer, à entretenir d’autres liens avec son environnement. Alors qu’on demande à l’Europe de créer un nouveau modèle économico-social, alors qu’on attend d’elle plus d’éthique et d’écologie, comment rendre compatibles de telles demandes avec le calvaire annuel des lévriers ? Si l'Europe souhaite continuer à soutenir son modèle social et être crédible, si elle veut que celui-ci serve d'exemple à d'autres pays situés dans le monde entier, elle doit prendre la parole sur le sujet, car son silence est semblable à un consentement à la cruauté, et pas seulement en ce qui concerne les lévriers. En ne se manifestant pas, nos institutions donnent implicitement leur accord... « Qui ne dit mot consent ! »


LE MOT DE L'AUTEURE

En tant que sociologue cela fait des années que je mets ma plume au service des liens que les humains tissent avec d’autres formes de vie, qu’elles soient minérales, végétales, animales ou autres. Cet ouvrage-ci a une place spéciale dans mon cœur, puisque j’y expose un épisode de ma vie privée.
En adoptant en 2016 Peter Pan, un galgo au lourd trauma psychologique, j’entre de plain-pied dans l’histoire terrible que vivent les lévriers espagnols. Lorsqu’un chien croise notre chemin de vie et que son âme rencontre la nôtre, un lien subtil surgit et laisse une marque indélébile. Celui ou celle qui ignore ce sentiment inconditionnel tissé entre soi-même et un animal est pauvre en conscience et je le plains, qu’il soit galguero, homme politique ou simple citoyen. En dehors de l’amour échangé entre espèces, ce lien subtil nous apprend qu’humain et animal évoluent selon une logique des vases communicants et que la maltraitance envers les animaux rejaillit fatalement sur nous-mêmes, prenant alors la forme de violences individuelles ou sociétales. De tout cela nous parlerons dans cet ouvrage dont le but est de favoriser une réflexion collective.

L’entrée dans la cause des lévriers espagnols fut également pour moi l’occasion de faire connaissance avec les anges gardiens terrestres de ces chiens en détresse, je parle des personnes se démenant sans compter pour en sauver le plus grand nombre, pour les placer en famille d’accueil puis les faire adopter, pour leur apporter des soins et faire connaître cette cause du grand public. Je leur rends hommage ici en restituant quelques-uns de leurs témoignages.


mercredi 30 octobre 2019



Lien vers l'ouvrage  papier


Lien vers l'Ebook 



Envois groupés à partir de 8 exemplaires et livraison à domicile offerte. Prix de l'ouvrage 18 € (260 pages)
En cas d'envois groupés 2 € sont mis de côté sur chaque ouvrage au profit des lévriers, contre 1 € si la commande se fait via Amazon. Envoyez votre commande groupée à skryptia@gmail.com qui vous répondra dans les plus brefs délais.


Skryptialement vôtre

vendredi 25 octobre 2019




Nous vous l'annoncions pour cet automne... Nous y sommes !
Le dernier ouvrage de Skryptia sera disponible à la toute fin du mois d'octobre 2019 sous forme de livre papier expédié par Amazon. Il sera également disponible sous forme de ebook.

Résumé : Découvrant il y a quelques années le calvaire que vivent les lévriers de chasse en Espagne, l'auteure adopte en 2016 un galgo au lourd trauma psychologique, puis fait à cette occasion la connaissance de responsables d'associations remontant vers la France des chiens abîmés par la vie, mais vivants. Touchant et poignant, son récit se présente comme un regard croisé entre sa propre expérience d'adoptante et les témoignages de personnes engagées depuis longtemps dans cette cause animale : Murielle Douheret, Isabelle Guillen, Marie-Noëlle Rozé et Jérôme Guillot. Lévriers sauvés et adoptés, lévriers acteurs de médiation animale, lévriers au coeur de combats politiques... Autant de sujets abordés avec intelligence et cœur dans cet ouvrage grand public préfacé par Michèle Striffler, ex-eurodéputée, connue pour son combat en faveur du bien-être animal.



Skryptialement vôtre

mercredi 28 août 2019




PROCHAINEMENT
Skryptia a l'immense plaisir de vous annoncer la sortie, cet automne, d'un ouvrage sur les lévriers espagnols écrit par Sylvie Joubert. Découvrant il y a quelques années le calvaire que vivent les lévriers de chasse dans ce pays, elle adopte en 2016 un galgo au lourd trauma psychologique, puis fait à cette occasion la connaissance de responsables d'associations remontant vers la France des galgos et podencos abîmés par la vie, mais vivants.  
Ce livre est un regard croisé entre sa propre expérience d'adoptante et les témoignages de quatre personnes engagées depuis plusieurs années dans cette cause : Murielle Douheret, Isabelle Guillen, Marie-Noëlle Rozé et Jérôme Guillot.


RESTEZ EN CONTACT
Dans quelques semaines, nous vous donnerons plus d'informations sur la date de parution et le titre de cet ouvrage. Il sera disponible sur Amazon en format broché ou ebook. En attendant, et pour vous tenir en haleine,  nous proposons en lecture libre un petit extrait.
A bientôt !


EXTRAIT
Elle était à mes yeux la plus belle, douce et exquise des chiennes, je n’éprouvais à son sujet aucun reproche, aucun doute, aucune question, juste de l’affection à l’état brut et sans condition. Elle était mon évidence et j’étais la sienne, elle était mon plus beau matin du monde, mon amie et une partie de mon âme. Parler d’elle, à cet instant, fait remonter en moi mille souvenirs troublants, au point que l’émotion m’envahit comme si c’était hier, comme si le temps n’existait plus lorsque je pense à elle. Me voici replongeant dans ses yeux intenses de voyante, car c’est toujours ainsi que je décrivais Naïa, cette petite reine blanche recueillie en 2001 dans un refuge et qui partagea ma vie une douzaine d’années. 
Que de vivants souvenirs ! Nous partions à l’aurore nous rafraîchir dans la grande bleue, gagnant ensemble le large, tels deux bouchons flottant à la surface de l’eau. Lorsque nous trouvions une bouée, je m’agrippais à la corde pour nous reposer, puis la belle se calait dans mes bras quelques minutes sans bouger, humant l’air iodé de sa truffe alerte, le temps de reprendre le souffle ou d’admirer l’immensité étale, ensuite, nous repartions côte à côte comme auraient pu le faire Obelix et Idefix, Tintin et Milou, Rusty et Rintintin. Naïa adorait l’eau et moi également, nos bains partagés étaient un rendez-vous avec le bien-être et la béatitude, presque avec le divin. Cette croisée de labrador et d’épagneul affrontait les vagues comme personne, passant de rouleau en rouleau avec une incroyable dextérité, alors même que les humains effrayés par la violence de la mer et son courant incertain n’osaient mettre un doigt de pied dans l’eau. J’étais si fière d’elle !
Et puis, comme dit la chanson, la vie sépare ceux qui s’aiment. Alors, elle s’en est allée de l’autre côté, nager dans une mer inconnue avec de nouveaux compagnons, attendant que je sois prête pour son grand départ, attendant bien trop longtemps que je cesse de lutter et de croire à son impossible guérison. Afin qu’elle ne souffre plus, j’ai conduit ma bien-aimée un vendredi 14 juin au petit matin au terme de son aventure terrestre, et j’ai cru mourir d’un chagrin plus ou moins coupable que je ne souhaite à quiconque, même pas à mon pire ennemi. Je décidais alors de ne plus prendre de chien, n’en ressentant d’ailleurs aucune envie pendant plusieurs années. 
Jusqu’au jour où...


L’information me parvient par le biais d’une vidéo de hasard visionnée sur le web, je ne me rappelle plus de laquelle il s’agissait. Des images assassines ininterrompues transpercent mon cœur, mettant mon âme à genoux, image après image. Regarder cette vidéo me rappelle, bien que ne l’ayant jamais vraiment oublié, combien ce monde compte d’ignominie, de souffrance et de cruauté humaine. Je clôture la connexion, puis ferme l’ordinateur, vaincue par l’insoutenable réalité de ces barbaries infligées à des chiens sans défense. Blessée par ces épouvantables pratiques, me voici pleurant comme une enfant, un vieux bébé.
Au fond, tout ceci me plonge dans un abyssal sentiment de honte à l’idée d’appartenir à l’espèce humaine, me sentant otage de cette salissure et de cette souillure collective. Et s’il suffisait d’appuyer sur un bouton pour disparaître de ce monde à ce moment-là, j’appuierais peut-être. Qui sait ! Fermer le rideau, ne plus voir ces choses épouvantables, cruelles et injustifiables. Ce n’est pas la première fois que remonte en moi ce sentiment de dégoût, d’écoeurement et d’étrangeté vis-à-vis de notre espèce, mais, cette fois, il est particulièrement fort et empoisonne ma vie.
À nouveau, une question hante mes pensées, toujours la même : comment notre espèce peut-elle engendrer Mozart, Charlie Chaplin, La Callas, Léonard de Vinci, sœur Emmanuelle ou Einstein, mais aussi donner naissance à de sombres bourreaux sadiques affairés à torturer et tuer des lévriers délicats, inoffensifs et à leur merci ? Comment peut-on justifier tout cela au nom de la tradition ou du gain financier, tout en imaginant des sévices à chaque fois plus sophistiqués et douloureux ?
Au regard de cette sombre perversité humaine, je m’adresse indignée à l’énigmatique Créateur que certains nomment Dieu et d’autres autrement, lui indiquant qu’il y a nombre de malfaçons dans le cœur de ses créatures, et qu’il est peut-être temps de leur faire passer un contrôle technique.

Cette énigme, je me la suis déjà longuement posée auparavant au sujet des deux dernières guerres et des horreurs commises au nom de la patrie, des jeux de pouvoirs et des idéologies, de toute façon je sais que je mourrai sans l’avoir résolue. Aujourd’hui encore, cette question demeure pour moi le plus grand mystère de la vie, bien plus encore que celui de la reproduction du vivant, du big bang, des dimensions de l’univers ou de l’existence de Dieu.
Après le cas des animaux martyrs, objets d’épouvantables expérimentations par la science ; après les élevages-usines déshumanisés totalement irrespectueux de la vie sensible ; après les trophées morbides suspendus au-dessus des cheminées de stupides et répugnants collectionneurs, etc., je découvre le canicide  annuel des lévriers espagnols. Un génocide de chiens entretenu au nom de la tradition par des individus peu recommandables, des ignares et des sots de première catégorie, pour lesquels la vie de ces chiens ne vaut pas un clou, ne signifie rien et même moins que rien.

Une question toute simple succède à la précédente : que faire ? Quelle partie de moi-même ou de ma vie puis-je offrir à cette cause ? Quelle action puis-je entreprendre et assumer jusqu’à son terme ? Sur l’instant, la seule réponse concrète surgissant à ma conscience est la suivante :  et si tu en adoptais un ? Aussitôt le mental, critique et rationnel par nature, monte à l’assaut et réplique que sauver un chien n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan des dizaines de milliers de condamnés annuellement, et que ce n’est pas ça qui va changer la donne. Comment lui donner tort ? Évidemment, la raison dit vrai, comme d’habitude, mais c’est tout de même un chien mort de moins et ça compte.
Adopter un lévrier, oui, voilà ce que je vais faire, c’est décidé ! Sur l’instant, cette décision me semble aussi folle que censée, angoissante et excitante à la fois, dans tous les cas il s’agit d’une grande décision que je prends en mon âme et conscience, après un rendez-vous avec moi-même. Plus par désir de faire quelque chose en faveur de cette cause des lévriers que par envie personnelle d’avoir un autre compagnon à quatre pattes chez moi, c’est ainsi qu’après ma douce Naïa, entre dans mon existence un chien nommé Peter par le refuge espagnol l’ayant récupéré. Il s’agit d’un lévrier espagnol couleur fauve, sorti du calvaire par deux associations de bénévoles, l’une située en Espagne et l’autre en France. Je le rebaptise Peter Pan pour lui donner de nouvelles ailes.

Cette période est aussi l’occasion pour moi de rencontrer des personnes formidables, réalisant un travail de terrain incroyablement difficile en Espagne ou en France. C’est à toutes ces personnes françaises, espagnoles et de toutes les nationalités, que je dédie cet ouvrage : celles qui organisent des sauvetages ainsi que des adoptions, celles qui deviennent familles d’accueil pour ces blessés de la vie, celles aussi qui s’occupent de l’administration ou de la logistique, ainsi que toutes les personnes pratiquant des soins sur ces chiens le plus souvent meurtris : les vétérinaires, les interprètes animaliers et les comportementalistes.
Ces groupes d’anonymes, unis en associations ou pas, sont des résistants de l’ombre luttant contre la barbarie ordinaire, vous comprendrez tout cela au fil des pages. Il faut du courage et du cran pour affronter la souffrance à l’état pur, quand on la rencontre dans les yeux d’un chien agonisant ou dans ceux d’un lévrier vous regardant à travers une grille et qu’on laisse derrière soi, sachant qu’il sera demain sacrifié dans l’une des nombreuses fourrières. Il faut du contrôle sur soi-même pour ne pas sauter à la gorge ou injurier l’assassin soupçonné d’avoir pendu ses lévriers à un arbre, faisant en sorte que l’agonie des pauvres bêtes soit longue et pénible.

Je n’ai pas ces courages, j’ai juste celui d’écrire et de témoigner, également le courage d’espérer que, demain, les choses seront différentes pour les lévriers espagnols grâce à toutes les initiatives naissantes, quelles qu’elles soient. Certains appellent cela de la naïveté,  tout au contraire je crois qu’espérer est l’une des plus grandes formes de courage. Je crois même qu’elle est à l’origine de cette puissance invisible capable de soulever des montagnes. Oui, je crois que «L’espérance est une détermination héroïque de l’âme, et sa plus haute forme est le désespoir surmonté (...)  L'espérance est un risque à courir, c’est même le risque des risques. L’espérance est la plus grande et la plus difficile victoire qu’un homme puisse remporter sur son âme… » [Georges Bernanos (1888- 1948),conférence 1945]

Cet ouvrage parle des lévriers espagnols, mais aussi de l’action de milliers de bénévoles engagés dans cette cause animalière (parmi d’autres), vivant auprès de ces chiens mille peines et mille joies successives. Ces bénévoles sont des anges gardiens assignés à la protection de ces chiens sur Terre, ils  accompagnent ces lévriers dans leur voyage jusqu’à leur nouvelle vie, après les avoir sortis des griffes des galgueros ou des perreras (fourrières). Comme les anges gardiens de la tradition, les bénévoles ne sont pas infaillibles, mais il ont la grande vertu d’être là pour eux et de les aider du mieux qu’ils peuvent.
À ce jour, si de très nombreux chiens sont sauvés annuellement, c’est grâce à la chaîne que forment ces personnes entre elles, non aux institutions la plupart du temps calfeutrées dans le déni et faisant comme si l’affaire ne les concernait pas ou pas vraiment. Cet ouvrage entend  porter à la connaissance de ceux qui l’ignoreraient encore la situation de ces lévriers espagnols, mais il est aussi un vibrant hommage à ceux et celles qui, à travers leurs initiatives petites ou grandes, contribuent ensemble à rendre le monde des lévriers moins cruel, donc meilleur.



Ce livre est le fruit de rencontres avec des personnes dont Peter Pan fut le fil conducteur. J’ai souhaité donner la parole à Murielle, Isabelle, Marie-Nöelle et Jérôme qui se préoccupent du sort des lévriers espagnols depuis des années, chacun à leur façon. Lévriers sauvés et adoptés, lévriers acteurs de médiation animale, lévriers sujets d’initiatives politiques... Vous constaterez que les actions de ces personnes se complètent. Mais je n’oublie pas toutes les autres dont cet ouvrage ne parle pas, et qui oeuvrent quotidiennement pour que ces chiens puissent avoir un avenir, ce livre leur est dédié.


Les rencontres ne sont pas toujours le fruit du hasard.
Les fils qui tissent nos vies sont beaucoup plus complexes et mystérieux.
Femmes, hommes, animaux, enfants,  tout n'est que hiéroglyphes.
[Gilbert Sinoué, L'homme qui regardait la nuit (2012) ]



Skryptialement vôtre

jeudi 21 mars 2019


RENUMEROTATION ISBN DES OUVRAGES SKRYPTIA

Certaines bibliothèques et médiathèques ne pouvaient avoir accès à nos ouvrages en raison de notre numérotation ISBN internationale. Afin que nos ouvrages soient référencés et présents dans les bases de données françaises, nous avons fait le nécessaire. Nous ouvrages seront désormais visibles pour vos établissements et pourront être plus facilement commandés.



CODE CALAME                 ISBN 978-2-491016-00-5

Auteur :  Silvio GIZA

Style : roman policier

Biographie : Skryptia est la bannière de ralliement d’un collectif d’écrivains ayant fait le choix de ne pas inclure de biographies au dos des ouvrages. Persuadés qu’intelligence et coeur peuvent ensemble contribuer positivement au monde, ceux-ci souhaitent simplement informer les lecteurs qu’une partie de leurs droits d’auteur ira annuellement vers des associations de terrain engagées dans des sauvetages animaliers.

Résumé : Nous sommes en 1930. Des meurtres en série très inhabituels plongent l’hexagone dans un climat d’insécurité. Les victimes sont tuées à coup de calames semblables à ceux utilisés pour l'écriture dans l'Égypte ancienne, cette arme laisse les autorités perplexes. Depuis 1907 des brigades de police mobile, appelées anciennement brigades du tigre, sont sur le terrain et chassent les malfaiteurs de toutes sortes. L'une d'entre elles se retrouve chargée de résoudre cette étrange affaire du «calameur en série».L'équipe du commissaire Lebrun tente de comprendre la logique qui pousse l'assassin à tuer de la sorte : pourquoi utiliser cet objet inattendu ? Existe-t-il un lien entre les victimes ? En cours d'enquête, éprouvant des difficultés à saisir le mobile, le commissaire décide de faire appel à Margot Chesnay, une égyptologue et amie de jeunesse perdue de vue. Peu après son arrivée, des pistes surprenantes vont émerger.

Mots clés : crime, tueur en série, meurtre, égypte antique, homicide, policier historique, commissaire


Prix : 17 €


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LA RUCHE, Le peuple de Cassiopée            ISBN : 978-2-491016-01-2

Auteur Adrien CASSIO

Style : roman de science-fiction

Biographie : Skryptia est la bannière de ralliement d’un collectif d’écrivains ayant fait le choix de ne pas inclure de biographies au dos des ouvrages. Persuadés qu’intelligence et coeur peuvent ensemble contribuer positivement au monde, ceux-ci souhaitent simplement informer les lecteurs qu’une partie de leurs droits d’auteur ira annuellement vers des associations de terrain engagées dans des sauvetages animaliers.

Résumé : Je m'appelle Adrien Cassio. Il y a quelque temps, j'ai découvert dans un massif des Corbières un vieux manuscrit rédigé par un lointain parent, celui-ci s'intitule : "Le peuple de Cassiopée".Ces feuillets ont changé ma vie. Je les donne en lecture à ceux qui pensent que le monde est plus incroyable qu'il n'y paraît, à ceux qui pensent que nous ne sommes pas seuls dans l'univers et que les êtres non terrestres ne sont pas seulement des personnages de science-fiction. Les notes contenues dans ce manuscrit font état d'une étrange rencontre ainsi que d'un voyage qu'il accomplit, entre 1865 et 1867, au coeur de la constellation de Cassiopée, en compagnie de créatures habitant la terre de Waalakie. Embarqué malgré lui avec un de leurs équipages dans un vaisseau missionné pour trouver La Ruche, il vécut un périple exceptionnel, le plus inédit et improbable qu'un humain puisse imaginer. Son témoignage heurta de plein fouet les moeurs et les croyances de l'époque, au point 


Mots clés : ovni, extraterrestre, ufo, église, abducté, voyage spatial, alien

Prix : 17 €


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LE DESTIN DE MARIE. L’épopée d’une femme ordinaire      ISBN 978-2-491016-02-9

Auteur :   Joséphine LAC

Style : roman d'aventure

Biographie : Skryptia est la bannière de ralliement d’un collectif d’écrivains ayant fait le choix de ne pas inclure de biographies au dos des ouvrages. Persuadés qu’intelligence et coeur peuvent ensemble contribuer positivement au monde, ceux-ci souhaitent simplement informer les lecteurs qu’une partie de leurs droits d’auteur ira annuellement vers des associations de terrain engagées dans des sauvetages animaliers.

Résumé : Comment trouver la force de vivre lorsque que les guerres carnassières se succèdent, dévorant les chairs, les amours et les espoirs ? Où trouver ce supplément d’âme qui donne l’envie de relever la tête et de se battre ? La réponse de Marie est simple : dans la musique, le chant et toutes les vibrations exquises, laissant penser que la vie vaut d’être vécue et que si l’Homme est capable de créer de telles choses, il n’est peut-être pas tout à fait mauvais. Devant elle, deux guerres meurtrières : celle dont tout le monde affirme que ce sera la ‘der des der’, suivie quelques années plus tard de la seconde. Entre temps, un voyage au Gabon sur les traces de son Pygmalion, Albert Schweitzer, durant lequel elle est initiée à l’iboga par la population locale et accède à un monde subtil lui dévoilant quelques images du futur. De la petite boîte à musique de son enfance en passant par son engagement dans la Résistance avec pour seule arme son orgue de barbarie, c’est dans l’épaisseur de la musique que le destin de Marie se sculpte.

Mots clés : guerre, France, résistance, musique, femme, histoire, nazisme

Prix : 17 €


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PARANORMAL : Questions – Réponses                ISBN : 978-2-491016-03-6

Auteur :   Sylvie JOUBERT

Style : faits sociaux

Biographie : Skryptia est la bannière de ralliement d’un collectif d’écrivains ayant fait le choix de ne pas inclure de biographies au dos des ouvrages. Persuadés qu’intelligence et coeur peuvent ensemble contribuer positivement au monde, ceux-ci souhaitent simplement informer les lecteurs qu’une partie de leurs droits d’auteur ira annuellement vers des associations de terrain engagées dans des sauvetages animaliers.

Résumé : Qu'est-ce que le paranormal ? Est-il une croyance ? Est-il irrationnel ? Faut-il en avoir peur ? Quelles sont ses manifestations ? Est-il l'ennemi de la raison ? Y a-t-il des preuves d'un au-delà ? Que sont les "Autres" non humains... Les ovni(s)... La transcommunication vidéo et audio (TCI)... Le phénomène des orbes... La communication animale intuitive ? A ces questions, ce livre amène des réponses accompagnées d'exemples concrets, un support simple pour une réflexion approfondie sur le sujet.


Mots clés : parasciences, au-delà, ésotérisme, fantôme, croyance, ovni, orbe

Prix : 17 €


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LE GARDIEN DES METAMORPHOSES               ISBN : 978-2-491016-04-3

Auteur :   Lyvia

Style : réalisme magique, conte initiatique

Biographie : Skryptia est la bannière de ralliement d’un collectif d’écrivains ayant fait le choix de ne pas inclure de biographies au dos des ouvrages. Persuadés qu’intelligence et coeur peuvent ensemble contribuer positivement au monde, ceux-ci souhaitent simplement informer les lecteurs qu’une partie de leurs droits d’auteur ira annuellement vers des associations de terrain engagées dans des sauvetages animaliers.

Résumé : La vie est partout et la conscience n’est pas l’apanage de l’Homme, car les pensées entre espèces s’échangent par-delà les apparences. Ce conte initiatique nous fait voyager dans un imaginaire druidique, où l’âme des végétaux rencontre celle des humains. Un chêne plusieurs fois centenaire, doué de conscience et de mémoire, se souvient. Planté sur une colline au XVIe siècle, l’arbre se fait au fil des siècles l’observateur sensible des expériences et des passions humaines. Cette proximité avec un monde de chair et de sang qui n’est pas le sien, le met en contact avec le pire et le meilleur de femmes, d’hommes et d’enfants venus à sa rencontre. Il les envie de se mouvoir, de pouvoir agir ou voyager, mais demeure souvent consterné par leur manque de sagesse. Au terme de quatre siècles d’immobilité sur sa colline, il acquiert un autre corps et une vie nouvelle en d’étranges circonstances le menant hors de cette Terre... Enfin pas tout à fait !


Mots clés : spiritualité, conscience, nature, conte, végétaux, druidisme, histoire

Prix : 19 € (couleur)


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NINETTE ET LE MAGICIEN                                   ISBN :  978-2-491016-05-0

Auteur Lyvia

Style : conte initiatique / nature

Biographie : Skryptia est la bannière de ralliement d’un collectif d’écrivains ayant fait le choix de ne pas inclure de biographies au dos des ouvrages. Persuadés qu’intelligence et coeur peuvent ensemble contribuer positivement au monde, ceux-ci souhaitent simplement informer les lecteurs qu’une partie de leurs droits d’auteur ira annuellement vers des associations de terrain engagées dans des sauvetages animaliers.

Résumé : Il était une fois… L’Air, le Feu, la Terre et l’Eau à une époque où ils ne s’appelaient pas encore ainsi et vivaient isolés les uns des autres, sans Projet et sans Monde. Quand, tout à coup, arriva le Magicien ! Il était une fois… Un monde qui devait harmoniser de la meilleure façon possible quatre puissances magiques : l’Ardeur, l’Enchantement, le Lâcher-Prise et l’Union. Ce conte est une balade imaginaire pour enfants et adultes, mettant en scène des personnages amusants : une bulle, une pierre, un dragon et un fantôme. Ces personnages établissent un pont entre les quatre éléments de la Nature et la construction de l’identité d’un être vivant, car, grandir, c’est mettre en mouvement son écologie intérieure. Ouvrage idéal pour accompagner son enfant vers une réflexion sur la Nature et sur lui-même.


Mots clés : nature, écologie, eau, air, terre, feu, genèse

Prix : 17 € (couleur)


mercredi 6 février 2019




ESPOIR 2019


Précédemment, nous vous expliquions comment les '€-animaux' récoltés par Skryptia iront en fin d'année 2019 vers les sauvetages de lévriers espagnols (galgos). Beaucoup de personnes ignorent quelle est leur triste histoire, nous vous proposons donc ce petit texte afin que vous compreniez  ce qui nous a fait aujourd'hui choisir cette cause d’urgence et pourquoi nous invitons les particuliers, les bibliothèques et les médiathèques à devenir partenaires de notre démarche du LIRE UTILE.
Voici les faits.




Le galgo est un chien que la tradition espagnole rurale destine à la chasse aux lièvres, ils sont donc lâchés en duo, jusqu’à ce qu’il y ait un vainqueur et un perdant. Il en va de l’honneur du galguero (le chasseur) que le chien attrape le gibier. Dans le cas contraire, la tradition stipule qu’il y a un affront à laver et que cela donne un droit de vengeance au chasseur consistant à faire souffrir l’animal. Ce type de comportement accrédite totalement ce que disait F. Nietzsche « La cruauté est le remède de l’orgueil blessé ». Or, qu’est-ce que l’orgueil, sinon le fait d’être persuadé de sa propre excellence et de se juger supérieur aux autres.
De façon plus vénale cette fois, ces lévriers espagnols ne servent pas à chasser dans le but de se nourrir. En réalité, les proies sont surtout l’occasion de faire s'affronter deux chiens autour de grosses sommes d’argent misées par les « joueurs-chasseurs ». Au final, le chien le moins apte à chasser est éliminé, d’une façon ou d’une autre, parfois par pendaison, notamment par la technique du piano consistant à ce que l’animal meure petit à petit dans la plus grande souffrance. Toutefois, au bout de quelques années, même un chien jugé méritoire sera supprimé, car moins performant et plus assez rentable.

L’entraînement sportif de ces chiens de haut niveau se fait en groupe, il sont attachés derrière des véhicules et obligés de courir, de sorte que les chiens qui ne vont pas assez vite, ou qui chutent, sont traînés, laissés en sang et, bien entendu, ni soignés, ni achevés. Précisons que les lévriers-galgos espagnols n’ont pas le monopole de ce traitement infâme, puisque d’autres chiens de chasse subissent les mêmes maltraitances sous forme de pendaisons, de mutilation, de coups, etc.
Si le chien a donné de bons résultats et que cela a été un « bon galgo », il peut être épargné ou pendu d’un coup avec moins de sadisme. Considéré comme un mauvais chasseur, le galgo est pendu avec les pattes arrière touchant le sol et les pattes avant battant dans le vide, d’où le nom de position du pianiste ("tocar el piano"), jusqu’à l’asphyxie après des heures de vaine résistance sur deux pattes. Il arrive aussi qu’on asperge le chien d’essence pour le brûler vivant. Il est également courant qu’on le tire derrière une voiture sur plusieurs kilomètres, qu’on le jette au fond d’un puits, qu’on le pique à l’eau de javel, qu’on lui brise les jambes en le laissant mourir ou qu’on l’éborgnant. Parfois, on leur bloque la gueule en insérant un bout de bois entre la mâchoire supérieure et inférieure afin qu’il meure de faim et de soif. Bref, cette orchestration sadique et perverse est ainsi faite pour que l’animal souffre le plus longtemps possible.

Fiction ou réalité ? Nous aurions aimé vous dire « poisson d’avril »… Hélas, il n’en est rien !
Terminons ce listage macabre en mentionnant qu’ils sont à l’occasion vendus comme appâts de pêche, utilisés comme cibles vivantes pour le tir ou bien comme proies pour l'entraînement des chiens de combats. Ces galgos sont couramment affamés et rendus squelettiques, comme le confirment les innombrables photos prises par les personnes effectuant des sauvetages ; nous vous épargnons les photos, que ceux qui supportent aillent les voir sur le web, car il y en a beaucoup  Enfin, ils peuvent être abandonnés aux abords de villes et autoroutes, survivant en faisant les poubelles, après que les chasseurs (galgueros) aient pris le temps de leur arracher la puce électronique en ouvrant au couteau le cou des chiens dans le but évident de ne pas être retrouvés.
Les galgos/podencos trouvés par des bénévoles de refuges ont un avenir, tandis que ceux récupérés par la police sont conduits dans une fourrière nommée « perrera », où ils sont généralement gazés au bout de 14 jours dans des conditions de vie que chacun peut imaginer… Je vous laisse envisager le parallèle historique qui peut être fait ici !

Pour en terminer sur une note d’espoir, signalons que de plus en plus de galgueros acceptent de les porter directement dans les refuges lorsqu’ils ne servent plus à la chasse, plutôt que de leur infliger ce qui vient d’être énoncé : c’est un début ! Les associations sont pour beaucoup dans ce changement de comportement. Par ailleurs, de plus en plus d’Espagnols courageux et conscients de cette barbarie se dressent et font leur possible pour que le statut du chien de chasse change, s’organisant souvent en association, et demandant à ce que les galgueros soient sanctionnés. Leur but est que la législation sur le droit des animaux ne soit pas seulement appliquée aux animaux de compagnie. D’autre part, des associations réparties en différents pays oeuvrent également pour que la situation s’améliore, tant au niveau des urgences de sauvetage que des approches du monde politique et institutionnel.
Attention, ne généralisons pas, précisons que ce comportement n’est pas plus représentatif des Espagnols en général que Daesh ne l’est de la communauté musulmane et qu’il faut donc ne pas faire d’amalgame. Toutefois, ces faits existent, il est inutile de les nier ou de les relativiser par quelque subtilité intellectuelle. Il est tout aussi vain de les justifier par des plaidoiries scabreuses, venant nous expliquer qu’on ne peut pas comprendre ni juger cette tradition espagnole. Respecter le principe de la vie passe aussi par le fait de s’arrêter de justifier ce qui ne peut l’être, c’est le cas ici.
Toutes les études scientifiques et tests réalisés montrent que l’animal est pourvu de conscience, d’intelligence, d’émotion et de sensibilité à la douleur. En certains cas, il peut même faire preuve de plus d’intelligence et de compassion que nous-mêmes, mais cela est un autre débat. 

Ce qui vient d’être dit sur le galgo est la réalité brute. Concrètement, plusieurs milliers de ces chiens de type galgos et podencos sont sacrifiés annuellement dans ce pays, selon les méthodes évoquées plus haut. Cette estimation est réaliste et sans exagération, elle est même très inférieure à ce qui est annoncé fréquemment. De toute façon, il n’existe généralement pas de chiffrage officiel lorsqu’il s’agit de pratiques obscures et cruelles, comme celle-ci.

Une petite phrase court sur le web, elle dit ceci : « Quand les humains sont oppressés c’est une tragédie, quand les animaux sont oppressés c’est la tradition ». Doit-on laisser faire ce que nous venons de vous décrire au nom de la tradition ? La réponse unanime des auteurs de Skryptia est NON. Nous avons donc choisi d’aider, dans la mesure de nos moyens, des associations impliquées dans le sauvetage de ces animaux, en leur reversant une partie de nos droits d’auteur. Par ailleurs, nous mettrons en lumière cette année 2019 les parcours de vie de personnes agissant sur le terrain, des personnes ordinaires comme vous et nous, des bénévoles qui partent en convois spéciaux pour sauver le plus de chiens possible. A cet effet, nous  réaliserons un ouvrage basé sur les récits de deux personnes consacrant leurs vies  à ces sauvetages d’urgence... A suivre !

                                                                                                                               Skryptialement vôtre





MALOU, LOISSE, JULES ET LES AUTRES!